La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 Maeghad

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Maeghad Arthír

Maeghad Arthír


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Race, Pays : Noldo, Imladris
Metier : Forgeron et prestidigitateur
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MessageSujet: Maeghad   Maeghad EmptyVen 4 Avr 2008 - 18:23

Noms :

Ataressë :

Helcaseldë
Quenya : le garçon du froid des glaces
Amilessë :
Maicahendu
Quenya : Yeux perçants
Maeghendad, raccourci en Maeghad
Sindarin vieilli : Yeux perçants
Epessë :
Lintaquingë [donné parmi les suivants de Fëanor]
Quenya : Arc rapide
Arthír [donné par les gens d’Imladris]
Sindarin : Sans regard

Race :

Noldo, demi-sang Avari, un peu de sang Vanya

Camp :

Lumière

Age :

Né en l’an 4611 du Premier Âge.
389 années valariennes et 7071 années solaires

Famille :

Parents :
Arthuil du peuple des Noldor et Níwen du peuple des Tatyar
Fratrie :
Un frère aîné, disparu avant sa naissance, à Cuivenen.

Ni épouse, ni enfants.
Son arrière-grand-père paternel est un Vanya.

Histoire :

C’est un visage qui vous est devenu habituel. Au fil des siècles, même son regard vide a cessé de vous effrayer. Et pourtant, comme les autres, vous ne savez pas qui il est.
Dans votre paysage, il fait un peu office de meuble. Sa voix n’est qu’un brouhaha d’arrière-fond auquel vous ne prêtez pas oreille quand elle s’élève. Vous n’osez pas le saluer dans les couloirs de peur de le surprendre, lui qui ne vous voit pas. Sa présence ne vous gêne pas, son absence ne vous aurait jamais frappé. Un elfe de plus ou de moins à Imladris, quelle différence ?

S’il fallait lui donner un nom, vous l’appelleriez probablement Arthír. S’il fallait lui donner un âge, vous hausseriez les épaules. Et si vous étiez curieux, et lui demanderiez quel est son pays d’origine, il sourirait évasivement, et vous répondrait qu’il ne saurait pas lequel choisir. En insistant, vous ne lui arracheriez que quelques vagues allusions, puis finalement, un haussement d’épaules.
« Contente-toi de ton histoire, jeune pousse. La mienne ne t’avancera à rien. »
Son ton aurait été bienveillant, et fier. Et vous en seriez probablement resté là.

Et il vous aurait écouté partir en pensant à l’Anduin et ses berges vertes, d’avant le changement du monde, d’avant les Hommes, et d’avant même l’installation des jeunes Quendi à l’Ouest.
Car c’est là qu’il est né, par une nuit si froide qu’elle inspira à son père, Arthuil du peuple des Noldor, le quelque peu rude nom d’Helcaseldë. Cela faisait à présent 6 ans que lui et son épouse, Níwen, suivaient le Vala Oromë vers des terres inconnues, l’un avec une impatience puérile, l’autre avec inquiétude.
La douce Níwen avait, par amour, abandonné toute sa famille et tous les siens, membres des Tatyar qui préféraient rester à Cuivenen. Chaque pas qui la séparait d’eux lui était une déchirure, et, plus elle avançait, plus les Terres du Milieu lui manquaient. Seule la tendresse inconditionnelle que lui portait Arthuil l’empêchait de sombrer dans ses regrets. Ainsi que l’obstination de celui-ci à marcher tout à l’avant de son peuple, la séparant de milliers d’âmes des raisons de son chagrin.

Malgré leur assez jeune âge, le couple n’en était pas à son premier enfant, ni à son premier fils. Pourtant, Helcaseldë eut une enfance sans fratrie, protégé par l’affection étouffante d’une mère qui avait vu disparaître son aîné lors d’une promenade en forêt. Il apprit ainsi à craindre le Cavalier Noir, et à croire en la beauté de ce qui se lisait dans les yeux des trois premiers des Eldar.

De ses jeunes années, il ne se souvient lui-même que de la fatigue de la marche, des paysages qui défilaient, des campements dressés pour y passer quelques temps à admirer et découvrir de nouveaux pays.
Son cœur se forgea dans la boue des sentiers battus par des milliers de semelles avant lui et dans l’ambiance d’un pèlerinage à travers la Terre du Milieu. Ses yeux, violets comme ceux de son arrière-grand-père Vanya, s’enivrèrent des hautes montagnes, des cours d’eau tumultueux, des cieux sans fin, constellés d’étoiles. Et son esprit prit en sagesse en écoutant les histoires des futurs Eldar autour de lui, filant et courant à travers les rangs des Noldor ou des Vanyar.
Avant d’être adulte, il fut un nomade, dont l’amour adolescent se consacra tout entier à Endoré. Et puis, il devint marin, quand Ulmo les mena vers l’Ouest. Pour lui qui était né sur les berges, retrouver l’élément liquide fut une bénédiction, un rêve éveillé d’un an durant.

Comment s’étonner dès lors que Valinor lui parût bien fade, après les longs remous de la mer ? Túna ne lui sembla pas beaucoup plus belle que tout ce qu’il avait déjà vu, et le languir transmis par sa mère commença à croître en lui.
Mais, la fougue de la jeunesse le tenait encore, et il oublia bien vite ses soucis pour devenir, avec de nombreux autres parmi les siens, un élève d’Aulë. Lui qui portait le nom du froid était attiré comme un papillon trop curieux par la chaleur étouffante des hauts-fourneaux, et son regard de Vanya, si perçant qu’il en était devenu son amilessë, l’entraina dans le puits sans fond du perfectionnisme, où il se laissa couler avec plaisir, trop heureux de se découvrir doué et passionné.

Les années, puis les siècles passèrent. Les Vanyar quittèrent Tirion la Belle pour aller voir aux pieds de Manwë si l’herbe y était plus verte, et Helcaseldë n’y vit aucun inconvénient.
S’il avait su apprécier une Tirion cosmopolite, il préférait de loin celle qui ne regroupait que des Noldor. Elle était tellement bouillonnante, tellement vivante, tout y allait tellement vite ! Les arts et les plaisirs s’y multipliaient : écrire, lire, forger, dessiner, sculpter, danser, chanter, tout y était possible…

Et l’impossible explosa subitement en une gerbe de couleurs, dans le personnage de Fëanoro, le fils du Roi et élève prodige d’Aulë. Et bientôt aussi l’idole d’Helcaseldë, qui voyait en lui la preuve suprême que cette nouvelle génération « pur made in Noldor » était meilleure que les précédentes, et annonçait encore bien des siècles de rebondissements.
Il ne crut pas si bien dire…

Comme bien des autres, le meurtre de Finwë, le vol des Silmarils et la destruction des Arbres, mais surtout les mots puissants de Fëanoro l’enflammèrent. Son désir de revoir Endoré fit le reste. Négligeant jusqu’au fait d’aller faire ses adieux aux siens, Helcaseldë se jeta à la suite de son héros, aveuglé par sa fougue.
Aqualondë, Losgar, tout cela, il en fut, et parmi les premiers, car il était aussi habile à forger les lames qu’à manier l’arc. Et il n’en tira aucun regret. Seulement la calme certitude d’avoir fait son devoir.


Et c’est probablement pour cette raison que personne ne vous a jamais incité à aller vers lui. On peut avoir du respect pour lui en temps qu’aîné, que survivant, mais pas prêter oreille attentive à son opinion. Nombreux sont ceux qui ont décidé qu’il était un peu fou. Ca arrange bien…

Pourtant, lui sait combien ce n’est pas la folie qui l’a gardé en vie, mais la raison, et surtout, il faut bien l’admettre, un enchainement de coups de chance pure.
Pour tous les suivants de Fëanoro, le Premier Âge fut un calvaire et une suite plus ou moins sanglante de déceptions et de trahisons. Leur leader perdu en moins de temps qu’il n’en faut pour figer du fer à blanc et la fatigue après Dagor-nuin-Giliath opérant, l’enthousiasme des premiers instants retomba un peu.
Presque par hasard, Maeghad suivit dès lors Celegorm.
Et le fit jusqu’à la mort de celui-ci.

Bataille après bataille, Helcaseldë se distingua comme un bon chef de guerre, obéissant et soumis à ses supérieurs, mais aussi capable de gérer ses troupes. Aussi eut-il vite le commandement d’une petite troupe d’archers veillant à la protection à distance du Fëanorien.
A Himlad, Dagor Bragollach ou à Minas Tirith, il occupa son poste avec sérieux, et y gagna, car, attachés aux pas de Celegorm comme un chewing-gum à une basket (ou de la morve d’Orc à une semelle de botte, pour rester dans le contexte), lui et ses hommes s’en sortirent à chaque fois, louant leur seigneur de cultiver cet art salutaire de la fuite comme dernier recours.

Le repos, bien agréable et bien utile, à Nargothrond fut de courte durée. Chassées après « l’affaire Lúthien », les osts de Celegorm, Curufin et Celembrimbor étaient réduites à presque rien, mais plus fidèles à la mémoire de Fëanor que jamais. Tous les indécis étaient restés auprès de Finrod.
Miraculeusement réchappé de Nírnaeth Arnoediad, où la plupart de ses archers avaient péris des suites de la trahison d’Uldor, Maeghad continua de suivre son seigneur avec dévouement.

Et ce jusqu’à l’innommable. La à peine dizaine de serviteurs du Fëanorien, haineux, furieux, vengèrent sans pitié la mort de leur seigneur par Dior sur les fils de celui-ci.
Maedhros eut beau leur faire la leçon, et les forcer à chercher les deux petits garçons, aujourd’hui encore, le souvenir des appels à l’aide et des hurlements terrorisés d’Eluréd et Elurín arrache à Maeghad à sarcastique sourire d’autosatisfaction. Et si Eru seul sait ce qu’ils sont devenus, le Noldo leur aura froidement souhaité le pire.

Mais peut-être que le destin aime à venger la mort des innocents. Pour ceux qui restaient des fidèles de Celegorm, désormais répartis dans les –plus très grandes- osts des Fëanoriens restants –quoiqu’on n’en trouvait pas un seul chez Maedhros-, Sirion tourna à la catastrophe. C’était comme s’ils attiraient les maisons qui s’effondraient ou les meilleurs combattants elfiques du camp opposé.
Pour Maeghad et son ami Gwathel, ce fut une maison. Les deux archers, au service d’Amras et Amrod, furent surpris lorsqu’un obscur imbécile enflamma subitement la demeure abandonnée qui leur servait de promontoire…
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MessageSujet: Maeghad   Maeghad EmptyVen 4 Avr 2008 - 18:28

Peut-être vous êtes-vous un jour demandé, en le voyant déambuler, ce que ça devait faire d’être aveugle. Après tout, en étant né entier et n’ayant subi aucune blessure de guerre suffisamment grave pour en souffrir longtemps après des conséquences, c’est une question presque légitime… A laquelle il répondra d’un froncement de sourcils surpris d’abord, puis de juste quelques mots.
« Ce n’est pas un savoir salutaire. »
Il jugera vous en avoir dit assez, et si vous insistez, détournera poliment la conversation. Et vous ne tirerez rien de plus de lui.

Et il n’osera jamais vous avouer combien il craignait la question suivante… Que personne ne lui ait jamais demandé où son regard s’est perdu lui est un soulagement. Il préférerait que sa mémoire millénaire l’ait elle-même oublié.
Sirion… Le nom même le brûle encore.

Il sait encore tout, pourtant. L’odeur d’abord, et l’air s’épaississant, devenant lourd et âcre. Le regard inquiet qu’il avait échangé avec Gwathel. Son hurlement quand le toit de bois et de matériaux végétaux avait cédé sous les semelles de ses bottes. La douleur de la chute. Et puis les flammes, dévorant avec avidité les meubles et murs de la pièce, majestueuses, changeantes, aux milles reflets. S’il avait su que c’était la dernière fois qu’il voyait, peut-être aurait-il profité du spectacle…
Quelque chose craqua au-dessus de sa tête, et Gwathel, tout étourdi et encore couché au sol, cria une phrase qu’il ne comprit pas, dans le vacarme assourdissant de l’enfer sang et cendre qui les entourait. Et, abruti qu’il était, Maeghad leva le visage pour voir ce qu’il se passait.
Une masse sombre et de la poussière, un cri, un bras qui le saisit et la douleur. Puis, le trou noir…

Il reprit conscience deux jours plus tard, surpris d’être encore vivant, et étonné que la nuit soit tellement nuit. Peu enclin à se faire repérer par la voix, le Noldo se releva lentement. Ou du moins le tenta. L’appel de la terre et l’apesanteur fut plus fort que ses jambes de coton, et il retomba assez brutalement. Impossible dans de telles circonstances de ne pas lâcher un petit gémissement de douleur.
Après un temps qui lui sembla une éternité, il sentit une main un peu rude se poser sur son visage et une voix amie se fraya un chemin jusqu’à son canal auditif. Gwathel était toujours là…
Son compagnon de toujours le soigna, mais sans lui dire mot de ce qu’il s’était passé durant les combats, ni du comment ils s’en étaient sortis tous les deux. Maeghad posa en vain ses questions, puis se résigna, et tenta tout aussi vainement de s’habituer à sa nouvelle condition.

Car il était devenu aveugle, les poussières enflammées ayant brûlé sa rétine assez profondément pour lui retirer la vue sans espoir de guérison. Et la douleur elle-même mit du temps à disparaître, plus de temps que les cloques et plaques sur son visage. Ou peut-être était-ce son orgueil bafoué qui continuait d’entretenir cette souffrance ?
Il ne servait plus à rien, ou du moins, en avait l’impression. Un archer n’est rien sans ses yeux, un combattant non plus, un serviteur éclopé ne vaut pas grand-chose, et c’était ce qu’il était devenu.
Gwathel lui-même avait perdu l’usage de sa main gauche, et n’était pas d’humeur à lui porter secours dans son malheur. Les deux amis continuèrent donc, dans un silence s’épaississant, de partager leur vie, habitant une petite maison non loin de la demeure de Maglor, qu’ils servaient de leurs maigres moyens, mais avec cœur et une infinie bonne volonté.
Et le calme des années de routine apaisa leurs esprits autant que leur présence mutuelle. Ils avaient été trop bouillonnants pour se consumer dans le chagrin.


Cela fait longtemps que le temps de Fëanoriens est révolu. Morts, ou volant comme feuille au vent, le souvenir même de ce qu’ils avaient été a disparu au profit des mythes et légendes. Il est si facile d’oublier un visage d’elfe pour celui d’une image…
Mais en insistant et en le pressant, peut-être rappelez-vous ces personnages de conte à l’esprit de Maeghad, et timidement d’abord, puis plus exalté, acceptera-t-il de vous raconter ce qu’il a connu. Et loin des livres et archives poussiéreuses, fera-t-il revivre la noblesse et le courage de Maedhros, la splendeur de la voix et la douceur du regard de Maglor, la force de la nature qu’était Celegorm, le caractère bien trempé de Caranthir, l’intelligence vive de Curufin et la complicité et la sagacité des deux Ambarussa.

Lorsque Maedhros et Maglor allèrent pour une ultime rencontre avec leur destin, ils eurent au moins la présence d’esprit de partir discrètement de chez eux.
Maeghad, comme leurs autres serviteurs, apprit par un messager de Celebrimbor leur sort, en même temps que l’issue de la guerre. Et si les derniers suivants des Fëanoriens étaient bien satisfaits de voir Morgoth défait, la perte de leurs leaders les empêcha d’en ressentir la joie.
Après une longue concertation, ils décidèrent finalement de concert que le plus sage était d’aller rejoindre Gil-galad au Lindon, qui abritait en ce temps aussi le fils de Curufin et le encore jeune Elrond, nouvellement privé de son frère jumeau, que la plupart d’entre eux avaient connus durant son enfance.

Et si le calme du Lindon aida Maeghad à panser pour de bon les blessures de son corps, ce fut l’Eregion qui reforgea son âme, lorsqu’il suivit, cette fois sans Gwathel, Celeborn, Galadriel et Celebrimbor vers ces nouvelles terres.
Malgré qu’il soit désormais infirme, l’ancien élève d’Aulë retrouva avec plaisir ses chères forges, et entra en excellents termes avec les Nains des environs. Avec leur enseignement, qu’il acceptait en toute modestie, il retrouva presque son habilité d’autrefois, et avant tout sa joie de vivre.

Mais bon, tout ce qui commence bien doit avoir une fin, c’est une règle de ce monde qu’Helcaseldë avait déjà intégré depuis un bon bout de temps. La mauvaise surprise qui l’attendait au détour du siècle fut Sauron, qui gagna la confiance de Celebrimbor.
En soi, l’arrivée d’Annatar ne le dérangea pas. D’autant que celui-ci se proposait à dispenser un enseignement encore plus poussé. Il n’y avait encore là que motif à se réjouir.
Sauf qu’Annatar, dédaigneusement, repoussa publiquement cet élève certes motivé, mais malheureusement pas à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre d’un forgeron Noldo, selon son humble avis, évidemment.
Vexé et fou de rage, d’autant qu’il sentait que ses compagnons artisans n’approuvaient pas les dires de leur nouveau maître mais ne faisaient pas un geste pour le contredire, Maeghad jeta à terre son tablier et jura qu’on ne le reprendrait plus à traîner dans les forges temps qu’Annatar les hanteraient, et s’en alla sans se retourner.
Certains affirmèrent plus tard avoir vu passer sa haute silhouette, courrant comme un cerf poursuivi par les chasseurs vers la frontière. Et jamais plus on ne vit le visage aux yeux blancs d’Helcaseldë Maeghad en Eregion, temps que ce pays fut.


Quels exploits font d’un héros un héros ? Que faut-il pour que le monde se souvienne de votre nom ? Si naïvement vous vous aventureriez à poser ces questions plus vaniteuses que philosophiques à celui qu’on appelle communément « maître Arthír », il en rirait, et vous répondrait que tous les grands seigneurs ont eu de bons soutiens, et qu’un vrai héros n’est rien sans un véritable ami…

Ce fut à nouveau en Lindon que Maeghad alla trouver refuge, et il y retrouva Gwathel avec qui il renoua.
Mais l’ombre Sauron, dont les projets étaient désormais dévoilés, grandissait. Gil-galad décida d’envoyer son lieutenant Elrond avec des hommes pour secourir l’Eregion, et si le Noldo ne pouvait s’y joindre, son ami le fit.
Le Lindon attendit des nouvelles en se rongeant les sangs, et quand l’annonce de la défaite vint, et qu’on apprit le lieu de retraite où le Peredhel s’était caché avec les restes de son armée, le roi lui envoya promptement quelques compagnies afin de l’aider à construire son refuge. Maeghad en fut, désireux qu’il était d’apprendre ce qu’était devenu Gwathel.

Mais Gwathel était mort, combattant aux premières lignes, et son corps reposait encore parmi les décombres de l’Eregion, où il n’avait pas désiré vivre. Et avec lui tombèrent les dernières traces de la jeunesse de Maeghad, ainsi que le dernier représentant de la Maison de Fëanoro.
Et, comme un naufragé le fait d’une épave, le Noldo s’attacha désormais aux pas d’Elrond et de son peuple, et au destin d’Imladris, le refuge caché de la Combe Fendue.

Et Imladris grandit, gagna en taille et en beauté. Et Maeghad y trouva sa place, et le sentiment agréable d’être quelque part vraiment chez lui. Avec le sourire, il entendit ses nouveaux compagnons le surnommer Arthír. Cet epessë, venu de la compassion et non pas de la pitié, fut la brisure du dernier lien qu’il avait avec l’être qu’il fut autrefois.
Quoiqu’il n’envisagerait jamais d’effacer ses actes ni de renier ce qu’il a fait ou dit, Maeghad était néanmoins satisfait de pouvoir recommencer tout à zéro, et de fuir les préjugés qu’avaient les elfes sur les suivants de Fëanor.

Tout le Second Âge durant, Arthír le passa à enseigner l’histoire et à consigner son savoir en matière de métaux dans de gros cahiers, en écrivant en relief. Il était apprécié de son entourage, et on faisait volontiers appel à sa bonne mémoire pour retrouver dates et événements.

Le Tiers Âge débuta pour lui sur une note positive : la mort (du moins, le pensait-on) de Sauron le déliait de son serment, et il reprit avec assiduité l’entraînement de son art, dans lequel il ne se trouvait jamais assez perfectionné.
Les autres artisans le traitaient avec un respect certain, car il était d’une adresse difficile à égaler, et se révélait précis et audacieux dans ses ouvrages. Ses compétences étaient complètes et complexes, comprenant l’enseignement des meilleurs, mais aucunement entaché de celui du seigneur de Barad-Dûr.

Parmi les savants et les seigneurs aussi, on le traitait avec déférence, car il avait vu les Arbres, et cette lumière ne s’était jamais éteinte en lui, et qu’il était une compagnie discrète mais somme toute agréable.
Elrond Peredhel, qui se souvenait de lui alors qu’il était serviteur chez Maglor, le tenait en estime, mais jamais Maeghad n’accepta de le conseiller ou de lui faire part de ses pensées, car il répugnait à donner son avis, qu’il jugeait inutile à la Maison Simple.
Mais il se trouvait par contre souvent sur le chemin de ses fils ou de sa fille, comme par hasard, et se transformait alors volontiers en conteur, peu doué et d’une étrange objectivité, mais bien intéressant à écouter.

De jour, il aimait à passer du temps soit à son art, soit avec les plus anciens d’Imladris –quoique aucun ne le soit autant que lui. Le temps aidant malgré les nombreuses différences entre eux, il se fit un ami du seigneur Glorfindel, dont il recherchait volontiers la compagnie.
Au soir, c’est dans la Salle du Feu qu’on le trouvait. Il ne chantait pas mais écoutait, et avait parfois, quand on le lui demandait, un bon tour de prestidigitation à montrer. Les jeux d’escamotage et de réapparitions l’amusaient, et il s’y révélait plus habile que le commun des elfes.

Comme ses oreilles semblaient tout entendre et qu’aucun secret n’était assez bien caché pour sa présence discrète, Maeghad fut l’un des premiers au courant d’une obscure histoire de Hobbit, d’Anneau et de Conseil.
Conseil auquel on le convia, puisqu’il avait connu Celebrimbor et Annatar et que ça pouvait toujours servir, mais dont il dédaigna poliment l’invitation. Son avis était son avis, il n’avait aucune envie de le partager.

Dans toute la Guerre de l’Anneau, sa seule participation fut à la forge. Il était en effet parmi les artisans qui reforgèrent l’épée du Roi, renommée Andúril.


La soirée est déjà avancée, et la Salle du feu se désemplit lentement. Le seigneur des lieux est déjà parti se coucher, la musique n’est plus qu’une rumeur légère que les esprits ensommeillés écoutent distraitement.
Dans un coin, il est là, à portée de regard. Assis au sol, en tailleur, il discute à voix basse avec un seigneur siégeant sur un fauteuil, à la prestance autrement plus grand que la sienne. Le contraste entre le seigneur Glorfindel aux cheveux d’or et maître Arthír le forgeron ne pourrait être plus grand.
En passant devant eux pour rejoindre votre demeure, vous ne pouvez que faire silence. Par respect. Mais ils ne vous prêtent pas attention. Et ce n’est que trop normal
Un elfe de plus ou de moins à Imladris, quelle différence ?


Dernière édition par Maeghad Arthír le Ven 4 Avr 2008 - 18:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Maeghad   Maeghad EmptyVen 4 Avr 2008 - 18:29

Physique :

Toujours aussi droit et fier qu’un hêtre, le visage mince et anguleux, les épreuves et le temps ont pourtant clairement imprimé Maeghad. C’est un de ces elfes dont on peut dire qu’il est entré dans le troisième cycle de vie, et ce, sans beaucoup avoir à y réfléchir. Son apparence, toujours soignée mais jamais vraiment mise en valeur, fait au premier abord bien plus penser à un homme frisant la cinquantaine qu’à la légendaire jeunesse éternelle elfique.
Malgré des tempes aux reflets de lune, sa chevelure garde encore bien son noir de corbeau d’origine, et, par commodité plus que par caprice, le Noldo s’applique à rester parfaitement imberbe, renforçant l’impression que ses joues sont un peu creusées donnée par de hautes pommettes. Sa peau d’un teint pâle, presque maladif, n’a pas gardé la monotonie d’un paysage sans montagne qu’elle avait à l’origine, et s’est, au creux de ses yeux, permise la fantaisie de quelques vallons.
Mais ses fossettes sont intactes, préservées des assauts de l’âge et du stress. Car Maeghad ne sourit pas beaucoup, et quand il le fait, c’est légèrement, comme si ça lui coûtait, ou plutôt, comme si ça le gênait. Sa physionomie ne subit que très rarement ses humeurs, et les lanternes de ses pensées, autrefois déjà seules témoin de ses larmes et rires intérieurs, se sont éteintes en même temps que ce qui lui restait de fougue et de jeunesse.
Ses yeux avaient fait sa fierté : aussi violets que ceux d’un Vanyar pouvaient l’être, ils voyaient plus loin et plus précisément que nombre de ses congénères, et le rendaient capable d’accrocher les moindres détails autour de lui. Mais cela fait deux âges entiers et plus que cela que Maeghad a cessé de voir. Et aujourd’hui, ses iris sont réduits à la blancheur nacrée d’un regard vide, et ses paupières ne sont plus que de fines membranes, fripées et presque translucides.

On pourrait croire que sa cécité a rendu le Noldo maladroit, et ce ne serait pas une erreur. Doté d’une mémoire avant tout visuelle, il lui faut à présent bien du temps, voir des siècles, avant qu’un lieu ne lui soit familier et qu’il s’y meuve avec aisance. Face à l’inconnu, il est aussi démuni et perdu qu’un enfant. Sans le soutien d’un compagnon en qui il aurait totale confiance –si tant est qu’un tel compagnon existe-, Maeghad tâtonne, hésite et se braque, incapable de s’en sortir seul et terrifié dans un monde de sons et d’odeurs qu’il n’arrive décidément pas à apprivoiser.
Peut-être parce qu’il n’a jamais cherché à le faire, ayant fait d’Imladris sa seule demeure, où son habitude des lieux lui rend à nouveau la grâce et la fluidité des gestes propres aux Premiers-Nés.
Un peu aérien, l’air rêveur, les mains dans le dos, il n’est pas rare de le voir déambuler de ci de là, comme un sylphe qui aurait perdu son chemin dans la demeure d’Elrond, entretenant autour de lui une certaine impression de distance et d’inaccessibilité qui suffit généralement à chasser les importuns. Qui de toute façon sont peu nombreux. L’elfe n’attire pas les regards, et est d’un naturel plutôt effacé.

Après tout, qui se soucierait d’un elfe parmi les elfes ? Hormis la couleur étrange de ses iris, Maeghad n’a jamais eu rien qui le distinguait particulièrement des autres Noldor. Il est relativement grand, culminant à un mètre quatre-vingt-six, et est d’une constitution apte à tout supporter.
Autrefois, il fut un bel homme, et cela se voit encore à ses traits réguliers et nets. Ses épaules larges et ses bras solides indiquent son statut de forgeron, tout en ne brisant pas la ligne élancée de son corps.

Quand on est aveugle, on ne s’encombre pas d’une garde-robe compliquée, ne fusse que pour éviter les surprises avec les mélanges de couleurs hasardeux…
De ce fait, on ne trouvera jamais Maeghad vêtu d’autres couleurs que le gris, l’ocre, le brun ou le rouge, tons automnaux qui redonnent un peu de couleurs à son teint hâve, et qui ne jurent pas avec ses cheveux très poivre et un peu sel.
Chemisiers aux manches retroussées, pantalons de préférence pas trop larges (25% de chutes en moins), bottes aux semelles souples pour permettre au salutaire sens du toucher d’opérer en toute tranquillité, une ceinture avec un peu de matériel, le tout parfois assorti d’une écharpe, d’un long manteau ou de son tablier de cuir, voilà qui lui suffisait amplement.

Et puisque aujourd’hui, ils ne risquent plus de s’emmêler dans une fuite ou un combat, Maeghad porte ses cheveux très longs, et ne les attache que lorsqu’il travaille.
Une façon aussi de cacher son visage marqué par le temps et les souffrances. Tout comme il cache, pour n’effrayer personne, ses yeux derrière un bandeau lorsqu’il est parmi le monde. Ca le gêne, et il n’aime pas.
Mais le respect et la honte sont plus forts que les petits soucis matériels.


Caractère :

S’il fallait trois mots pour le décrire, ce seraient « feu », « certitudes » et « silence ».

Feu.
Car Maeghad est bien un Noldo. Avec tout ce que ça peut impliquer en matière de fierté, d’intolérance et de sale caractère. Et, merci Níwen, il a aussi hérité de la méfiance et de la fougue des Avari.
Autant vous dire que le cocktail est assez explosif. Chauffé à blanc, il sait se rappeler qu’il fut autrefois un guerrier et qu’il n’a pas perdu la main. Un partisan de la « lumière » de plus ou de moins à son tableau de chasse, ça ne fera pour lui pas beaucoup de différence.
Farouche jusqu’à la méchanceté, horriblement réticent à la nouveauté, et les trois-quarts du temps complètement aveuglé par ses préjugés : on comprend que trois âges n’aient pas réussis à le faire changer, ni d’être, ni d’opinion, et, pour lui faire rentrer quelque chose en tête, il faut se lever très tôt.
Feu aussi.
Maeghad le forgeron. Il aime à répéter qu’il est aveugle et pas manchot, et, avec une bonne paire de gants pour palier aux petits dérapages, il est clair qu’il est resté un artisan très valable. L’enseignement d’Aulë, ça ne s’oublie pas.
Et en plus, il est fier de pouvoir affirmer que, lui, il ne se vante pas quand il dit qu’il sait le faire « les yeux fermés ».
Feu enfin.
Car c’est un être bouillonnant, même si ça ne se voit pas toujours. Si son orë semble souvent de glace, son fëa est sûrement de lave en fusion. Maeghad est un penseur, passionnément et obsessionnellement. Quand on a rien eu d’autre à faire que réfléchir à son aise pendant quelques millénaires, c’est difficile de s’en défaire.
Et même s’il est réputé pour souvent fuir les réflexions en s’en remettant tout entier à quelqu’un d’autre, ça ne l’empêche pas de jouer intérieurement les philosophes.
Si ça lui pourrit la vie ? Bonne question, Eru seul le sait… Et lui, qui fuira volontiers cette question d’un sourire songeur.

Certitudes.
Il en est pétri.
La plus lancinante est celle qu’il en a assez vu, senti, goûté et entendu, et surtout assez fait pour sa vie. Et une autre lui rappelle constamment que Mandos n’est pas vraiment une compagnie fréquentable pour lui.
Maeghad sait que le temps des Elfes est révolu, il le sent, et il faudrait au moins le retour d’un des fils de Fëanor –Maglor fera l’affaire, oui, oui…- pour le réveiller de sa torpeur. Et il sait aussi très bien qu’il est probable qu’on ne veuille plus de lui à Valinor, vu le sang qui a souillé ses mains et son implication très profonde dans quelques massacres célèbres.
Les certitudes ont fait d’Helcaseldë un être probablement plus calme qu’il ne devrait l’être, plus assuré. Plus responsable.
Il sait très bien tout ce qu’il a sur la conscience, ne s’en cache pas, et assume la tête haute et sans le moindre complexe. Par contre, reconnaître ses torts, c’est plus délicat.
Maeghad affirme avoir suivi son devoir et ce que sa raison jugeait bon. Pour être honnête, il a surtout suivi tête baissée et yeux fermés la volonté des Fëanoriens, rajoutant de temps à autre sa petite touche personnelle. N’empêche qu’essayer de le mettre sur la sellette est dangereux : le Noldo a horreur qu’on le force à se remettre en question, même s’il est toujours le premier à accuser les autres de tous les maux d’Arda.

Silence.
Entendre la voix de Maeghad s’élever est presque un privilège, tellement il est taciturne. Pas qu’il n’aime pas parler, non… Si l’interlocuteur est de confiance, il peut même se révéler intarissable sur certains sujets. Les raisons sont à chercher ailleurs.
Et la première est la discrétion, sa pire qualité. Helcaseldë, où qu’il soit, même avec ses yeux blancs et sa grande taille, passe inaperçu. Il est de ce genre de personnage qui n’attire, par son attitude, absolument jamais le regard. Et cet effort à se fondre dans la masse et à ne pas s’imposer dans le regard des autres est en quelque sorte l’effet de sa modestie.
Car, quoique fier, il ne se montre jamais prétentieux qu’en riant, et cultive avec l’espèce de simplicité dont il sait si bien faire preuve, le doux art de l’autodérision, qui n’est, après tout, qu’un moyen détourné de ne jamais parler de soi. Tout cela, notons-le tout de même, dans les mesures assez limités dont un Noldo peut se montrer capable.
Une autre raison pour laquelle les cordes vocales de l’elfe sont souvent en grève est qu’il est finalement bien content de n’avoir encore jamais eu de gros problèmes avec les autres habitants d’Imladris. Et qu’il aimerait bien que ça dure. Maeghad est conscient que son avis, son point de vue d’histoire et les valeurs qu’il défend paraissent souvent un peu insolites, si pas carrément inacceptables, aux yeux de l’elfe lambda et a pris le parti de ne plus trop les exposer. Quand on lui demande ce qu’il pense de tel ou tel événement, sa réponse, s’il daigne en donner une, va le plus souvent dans le sens de son interlocuteur ou de la raison ennuyeuse teintée d’un arrière-fond de morale à la limite du catholicisme extrémiste.
Les mots tuent. Maeghad, qui a tant écouté les discours de Fëanor, le sait. Et les mots mentent aussi, l’histoire et les livres d’histoire le lui prouvent chaque jour. C’est donc par ses actes que Maeghad préfère se faire connaître : autrefois comme guerrier, aujourd’hui comme forgeron et prestidigitateur.
Et si ainsi il change l’apparence des choses ou les soustrait au regard des autres, au moins est-ce par amour de l’art et du jeu.

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MessageSujet: Re: Maeghad   Maeghad EmptySam 5 Avr 2008 - 22:45

Si j'avais le droit, je t'aurais validé tout de suite tellement j'aiiiiiiiiiime ta fiche !

Allez les jumeaux, on se grouille à se barrer de Minas, ze veux zouer avec luiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
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Vardë Moredhel

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MessageSujet: Re: Maeghad   Maeghad EmptySam 5 Avr 2008 - 23:11

Ca y est, je me fais virer^^. Je te préviens, Maglor: Elrond t'attend au tournant d'Imladris!

Check #1, je crois que je n'ai pas grand-chose à dire.
Sinon que j'avais toujours pensé que Sirion, les Fëanoriens l'avaient fait tout seuls... Bon, d'un autre côté, un ville à feu et à sang à quatre, c'est vrai que tout bien réfléchi, c'est chaud.

Bienvenue!
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MessageSujet: Re: Maeghad   Maeghad EmptyDim 6 Avr 2008 - 17:42

Eh bah! On sent l'inspiration des grands jours! Non pas un mais 2 pavés messieurs-dames! Qui dit mieux?! Razz

Bon voilà de nouveaux je ne peux que me taire, valider et retourner à mon tricot, je vous jure... Ya plus de respect...

CHECK 2 donc et avec très grand plaisir! Bon jeu! Wink

Un second personnage que le mien va adorer détester jusqu'à la moëlle, franchement je me sens gâtée! lol!

"Souviens-toi du Sirion" aurait pu dire Clovis... Razz (OK ça c'est une private-joke à moi-même! LOL!)
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MessageSujet: Re: Maeghad   Maeghad EmptyMer 9 Avr 2008 - 21:08

Grand merci pour vos éloges, mesdemoiselles.

Je suis à votre entière disposition pour ce qui est de la mésentente, Nessameldë. Sortez du bureau d'Elrond et demandez Arthír! Very Happy
Et de toute façon, vu l'activité à Imladris, si personne ne vient pas à Maeghad, hé bien, Maeghad ira au monde...

Petit message perso à Alassë:
Undu' aimerait savoir si tu as récupéré sa trousse^^. Elle attend toujours son sms-retour!
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