Chevauchée à travers le Pelennor

[Suite de la Cour de l'Arbre Blanc]

Au fur et à mesure que la pouliche avançait, Tindomiel prenait de plus en plus confiance en elle et pouvait se laisser aller à se concentrer sur autre chose. Elle sentait tous les muscles de Meliàn se tendre sous elle et bientot, sans s'en rendre compte, la petite fille se trouva à épouser ses mouvements. Elle ne faisait plus qu'un avec sa monture ce qui accentuer ce sentiment de bien-etre qui l'animait depuis qu'elle avait croisé le regard de Meliàn. Une entente tacite semblait s'etre installée entre elles, les prémices d'une amitié et d'une complicité qui ne demandaient qu'à grandir...

Lorsque les portes s'ouvrirent sur le Pelennor, la vue sans fin de cette grande étendue verte étourdie la Princesse. Au loin les relicats de la belle Osgiliath et les hautes montagnes, dites jadis de l'Ombre, l'appellaient. Il lui paraissait que le monde entier s'ouvrait à elle et elle considérait ce paysage si familier sous un jour nouveau.
Tindomiel se retourna vers sa mère et lui trouva un air pensif et lui adressa un sourire radieux. Comment avait-elle su? Elle n'en avait pourtant parlé à personne...
Au fond cela importait peu et à présent, elle sentait que sa compagne à quatre pattes commençait à avoir des fourmis dans les sabots...

Observant chaque mouvements de Meliàn, Arwen ne pouvait s'empecher de s'angoisser voyant son bébé sur une si grande et si jeune pouliche...
Lorsqu'elle capta le changement d'attitude de Tindomiel qui commença à épouser le rythme de sa monture, elle pu enfin se détendre et regarder devant elle...

Arwen: "Wilwarin? Un petit galop te ferait-il plaisir...?"

Sans attendre la réponse de sa fille, d'un claquement de langue elle lança Asfaloth au galop et pu enfin relacher toute sa pression des derniers mois lorsqu'elle entendit éclater le rire de Tindomiel dans son dos...

En descendant de Meliàn, la fillette faillit perdre l'équilibre. Le retour sur la terre ferme était difficile et elle n'y voyait plus très clair. Heureusement, elle se reprit vite et la pouliche l'aida à avancer droit en lui donna des petits coups de museau.
Tindomiel observa sa mère qui étalait la nappe sur le sol, puis ceci l'amena à regarder tout l'ensemble du lieu. Elle se souvenait y etre déjà venu une fois, il y avait là un tout petit étang clair où barbottaient canards et parfois meme, selon la saison, des cygnes...
L'enfant s'assit à côté d'Arwen, une légère brise raffraichissante tourbillonnait autour d'elle. Jetant un léger coup d'oeil gourmand dans le panier de provisions, elle demanda:

"Qu'est ce qu'on mange?"

La chevauchée avait creusé son appétit et Meliàn, quant à elle, alla vers Asfaloth qui se désaltérait déjà dans la mare et elle l'imita.

Incitée par les yeux, agrandis par la faim, de sa petite fille; Arwen commença à sortir son repas du panier...
Quelques minutes plus tard, s'étalaient sur la nappe différents mets en tous genre... Des tranches de Lembas, des cuisses de sanglier dorées, de petites pommes cuites à l'étouffer...Mais aussi, des jus de fruits, des fruits eux mêmes, de petits biscuits pour le thé et pour finir, tronânt majestueusement au centre de la "table", un magnifique gateau au cerises, met préferé de la jeune princesse...

[Beurk du gateau au cerise... Je deteste lol, mais bon ça fait super "enfant" je trouve...^^]

[Mmmh! Là tu titilles ma gourmandise! lool!]

La petite Princesse regardait avec délice tous les mets qui s'étalait à sa vue... Elle esquissa une légère moue devant les cuisses de sangliers... On lui faisait assez souvent la guerre pour qu'elle mange de la viande qu'elle avait prit le pli malgré tout: elle savait qu'elle n'aurait pas de dessert tant qu'elle n'en aurait pas mangé un bout... Pourtant, ce gateau aux cerises ne cessait de la narguer. Elle se pencha tellement pour humer son odeur qu'il s'en fallut de peu pour que son nez n'y plonge entièrement!
En haut des arbres, des rouges-gorges chantaient et leur mélodie inspira une vieille chanson elfique qu'elle se mit à fredonner tout en mangeant, tendrement appuyée contre l'épaule de sa mère...

Suite de Le roi est en vue...

Avançant à pas de loup, Aragorn entendit une douce voix familière qui fredonnait. Il fut heureux et soulagé.
Profitant du chant des oiseaux pour masquer le son de ses pas sur les feuilles qui jonchaient le sol moelleux, Aragorn parvint sans se faire voir à atteindre l'endroit ou Arwen et Tindomiel s'étaient arrêtées pour se restaurer.
Melian qui levait la tête à cet instant l'aperçut et voulut hennir mais Aragorn lui fit signe de se taire en mettant son index devant sa bouche.

Il vit avec attendrissement sa fille en train de se régaler de fruits et de gâteaux et sa femme qui l'écoutait doucement en lui caressant les cheveux.

Ne pouvant plus attendre, il se mit à son tour à fredonner la chanson de sa belle voix grave suffisament fort pour être entendu, au moment où le couplet disait en langue elfique :

Aragorn : "Il reviendra après l'hiver, comme le printemps."

[Roooh C'est tout choupi! ^^]

Enfin, l'heure du gateau avait sonné! Il n'allait pas faire long feu celui là! Tindomiel saisit une part avec toutes les précausions possibles pour ne pas tacher son vêtement. Elle ferma les yeux avant de mordre dedans comme pour mieux s'impreigner de tout le délicieux du met et du fondant des cerises. Le jus doux et sucré coula dans sa gorge et elle ne put réprimer une interruption sonore de délice dans sa mélodie:

-Mmmmh......

Une voix chaleureuse et grave, tendrement familière la tira de sa rêverie en continuant les paroles de la chanson. Elle ouvrit les paupières et son regard gris en rencontra un bleu glacier... Elle laissa échapper un grand rire de joie et sauta sur ses deux jambes pour se précipiter dans les deux bras qui lui étaient grand ouverts.

-Atar!

[HJ : choupi... choupinette . Je te réponds avant Arwen qui finira bien par retrouver le chemin du forum lol ]

En effet deux grands bras aux longs muscles solides s'ouvraient devant elle au milieu duquel rayonnait un beau visage barbu illuminé par la joie.

La petite fille se précipitta avec vivacité au cou de son père qui reçut le doux choc en tremblant à peine.
Explosant de joie il dit tout fort :

Aragorn : "Nin iell enni !"

[ Hj : hem c la première fois que je m'essaye au langage elfique j'espère que je me suis pas planté... ]

Il referma ses bras sur ce petit être menu, l'entourant de sa force protectrice mélée de sa tendresse.

Il la souleva à bout de bras bien haut devant lui la tenant sous les aisselles et il l'admira avec une fierté radieuse.

Puis il la ramena contre lui et la prit entirèrement dans ses bras. Il ferma ses yeux, goûtant enfin le bonheur de serrer contre son coeur sa fille adorée.

Il déposa quelques doux baisers (malgré la barbe, mais la sienne est douce) sur les joues de Tindomiel et, lorsqu'il bisouta non loin de la commissure des lèvres, il ressentit comme un petit goût sucré de fruit...

Aragorn : "Mmm... Et bien moi aussi j'en veux du gâteau ! As tu laissé un petit bout pour Ada ou devrais-je me contenter de la crême qui macule ta jolie frimousse ?"

[^^ Rooh allez j'ai 5 minutes! lool!] [Je continue ce post comme si elle avait encore 8 ans malgré les changements qui suivent ceux de Krilo et Irae]

La petite fille sera bien fort son père qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs semaines. C'était tellement agréable d'etre de nouveau dans ses bras protecteurs et d'entendre sa grosse voix qui pouvait etre si ferme et d'autres fois si tendre.
La barbe la chatouilla légèremment et elle gloussa, puis le regarda de ses grands yeux sérieux en plissant le nez:

-Père, vous sentez le cheval...

Puis reprit sa plaisanterie en éclatant de rire:

-Mais je suis quand meme bien contente de vous revoir!

Citation :

"Mmm... Et bien moi aussi j'en veux du gâteau ! As tu laissé un petit bout pour Ada ou devrais-je me contenter de la crême qui macule ta jolie frimousse ?"

Tindomiel fronça un peu les sourcils. De la crème? Où ça? Ah tiens?!
Elle passa sa main déjà collante sur sa joue pour une tentative de nettoyage puis elle tendit à son père le morceau de tarte qu'elle avait encore dans sa main droite.

-Il est bon c'est Ammë qui l'a fait!

Déportant sa petite fille sur son bras droit, il la cala pour y laisser reposer son poids, qui était léger malgré tout ce qu'elle avait déjà mangé , et libérer son bras gauche.

Toujours souriant, il avança bouche ouverte vers la petite main que tenait le bout de gateau que Tindomiel lui tendait.
Lorsqu'il mordit, quelques fruits tentèrent d'échapper à la bouche royale mais il leur coupa la retraite de sa main gauche qu'il posa sur celle de Tindomiel.
Quel délicieux contraste il y avait entre ces gros doigts sales de la poussière des chemins de son royaume et les aristocratiques et fins doigts blancs de sa petite fille, le passé et l'avenir mêlé dans la gourmandise.
Il macha doucement, savourant chaque gout qu'il sentait : celui du gateau aux cerises, celui du parfum de sa fille adorée et ... celui d'Arwen...

Aragorn : "Mmmm... Je le reconnais bien le gout d'Ammë..."

Et il posa pour la première fois ses yeux amoureux sur sa belle dame Arwen qui observait la scène.

La petite Princesse regarda avec amusement son père mordre dans la patisserie avec la meme gourmandise qu'elle. C'était là un trait bien humain dont elle avait hérité! Elle lui posait un lèger baiser sur la paumette et tourna son regard brillant et joyeux vers sa mère qui s'amusait elle aussi de la scène.
Puis le regard de la Reine entra profondément dans celui d'Aragorn, un regard d'amour et de soulagement.
C'est ce moment que Tindomiel choisit pour se laisser doucement glisser sur le sol.
Les affaires des grandes personnes ne la concernaient pas et elle préfèra s'éclipser pour rejoindre Meliàn qui se reposait déjà à l'ombre fraiche d'un arbre...

[Arwen a du te prévenir aussi qu'elle avait quelques pbls de connexion puisque son pc l'a laché... Enfin en attendant que Môman revienne on peut qd mm faire bouger le perso. Soit tu t'y colle, soit j'y vaispr t'éviter de te parler à toi tt seul! ^^ Soit encore on peut laisser le topic en suspen en attendant qu'elle revienne... C'est toi qui choisit! ]

[Hj : et bien chère Nessie, puisque je dois choisir, j'aimerai bien que tu tiennes le rôle en attendant le retour d'Arwy.
Mais si ça ne t'embête pas, j'aimerai que nous jouyons ça dans l'esprit que tu as décrit dans le topic sur l'histoire d'amour Arwen-Aragorn, à savoir plutôt amour courtois que gros baiser barbare (moi j'aime bien et je sais faire les deux alors ) ]

Aragorn suivit Tindomiel des yeux jusqu'à ce qu'elle atteigne Meliàn, s'assurant qu'elle ne s'approchât pas trop de l'eau de lac et qu'elle demeurerait sous la protection de la jument.

Puis, il agripa sa tunique au niveau du poitrail et porta le tissu à son nez. Il fit une légère grimace qui déforma un peu ses traits.

*Aragorn : "C'est vrai que je sens le cheval, et pas que le cheval d'ailleurs..."*

Relâchant l'étoffe, il porta de nouveau son regard sur sa dame Arwen.
Il fit un petit pas vers elle, timide comme un jeune homme, et dit la voix pleine d'une douce émotion :

Aragorn : "Ma mie... Quelle joie de vous voir, vous et Tindomiel...
Lorsque j'ai appris que la citadelle avait été infiltrée, j'ai craint qu'il ne vous soit arrivé malheur..."

Il tendit ses deux mains caleuses de guerrier manieur de lame vers elle.

[Lol! Quelle polyvalence! mdrrr! Allez c'est parti! ^^]

Combien de temps déjà était-il parti? Bien trop longtemps... Assise dans l'herbe verte et fraiche, Arwen Undomiel posait un regard aimant sur son époux qui venait d'apparaitre derrière les feuillages.
Etonnament, elle n'était pas si surprise. Tout autour d'eux respirait l'harmonie et la paix et rien de pouvait troubler ce moment...
La gloutonnerie partagée de la fille et du père la fit rire doucement et elle se releva gracieusement du sol pour accueillir son Roi. Celui-ci, maladroit, paraissait douter de sa royale prestance pour se présenter ainsi devant sa Dame. Mais Arwen le gratifia d'un sourire tendre et il lui sembla alors revoir le jeune homme de 20 printemps qui se promenait sous les bouleaux blancs des jardins d'Elrond.

Citation :

"Ma mie... Quelle joie de vous voir, vous et Tindomiel...
Lorsque j'ai appris que la citadelle avait été infiltrée, j'ai craint qu'il ne vous soit arrivé malheur..."

Saisant les deux mains qui se présentaient à elle, Arwen éprouva une douce sensation de chaleur et son coeur fit un léger bond dans sa poitrine. Elle accentua sensiblement la pression de ses doigts comme pour se rapprocher de son bien-aimé et aussi pour le rassurer:

-Il est vrai que nous avons eut peur. Et cette attaque a soulever la crainte dans le coeur de des gens de la Cité. J'ignore quel en était vraiment le but, à aucun moment nous n'avons été en danger...

Puis elle reprit plus doucement:

-Votre retour ramènera la confiance et le soulagement des Gondoriens. Et la paix dans mon coeur...

Aragorn sentit les mains de sa dame serrer les siennes un peu plus fort.
L'entendant évoquer la grande frayeur des Gondoriens et la sienne, il sourit pour la rassurer.
Comme il aimait entendre sa dame lui dire à quel point elle avait besoin de lui : il n'est de plus doux sentiment pour un homme que de se savoir le protecteur de celle qu'il aime.

Aragorn : " De tous les royaumes que je protège madame, votre coeur est celui que je ne voudrais jamais voir connaitre les tourments de la guerre... "

Il mit un genou à terre et ramena les mains de sa douce contre lui avec des mouvements d'un extrême délicatesse.
Il posa doucement ses lèvres sur les revers de ses mains et frotta sa joue contre elles.
L'étoile du soir se mit à briller d'un éclat plus intense.

Il soupira profondément.

(bon là il parle en elfique...lol)

Aragorn : "Arwen... Il y a tant de choses que je dois vous dire... Je vais avoir besoin de vous pour les évènements qui se préparent..."

Sentant ses baisers sur sa peau, Arwen ne put réprimer un sourire et lui caressa tendrement les cheveux:

-Il n'est aucune guerre qui saurait me séparer de vous, mon tendre époux...

Ses yeux gris plongés dans ceux de son aimé, la sérénité était peinte sur son visage et elle mesurait chacune des paroles. Ils avaient déjà passés bien trop de temps loin l'un de l'autre autrefois. Elle avait la certitude que les jours d'épreuve les plus rudes étaient à présent derrière eux et si la royauté de son mari entrainait quelques sacrifices, elle ne comptait pas sa peine.
Pourtant, le visage d'Aragorn s'assombrit soudain et il se mit à parler dans la langue de ses ancetres. C'était un mystère mais il choisissait toujours de s'adresser ainsi à elle lorsque la situation était grave. Peut-etre la présence de leur enfant non loin expliquait à elle seule ce choix:

Citation :

"Arwen... Il y a tant de choses que je dois vous dire... Je vais avoir besoin de vous pour les évènements qui se préparent..."

Elle caressa sa joue d'un geste tendre, partageant les troubles qui animaient le coeur de celui qu'elle chérissait et elle lui répondit de la meme manière:

-Dites moi ce qui vous préoccupe, mon âme... Je vous aiderais autant que les Valar me le permettront...

[Mdr! moi aussi mon elfique est rouillé! loool!]

[Hj : bon et bien chère Ness, Arwen a retrouvé son ordi donc elle va prendre le relais. Merci beaucoup pour ce rôle que tu as assuré à la perfection, je suis desespéré de te voir stopper maintenant Rah la dure loi de l'interim... lol . Je me consolerai en lisant le sauvetage du mari de Nessamëlde, que tu nous prépares dans ta quête si g bien compris ]

Aragorn maintint les mains d'Arwen sur ses joues tandis qu'il lui parlait. Le contact de la peau de sa femme lui était tout à la fois un appaisement et une douce chaleur, comme le soleil qui perce les nuages de l'orage de ses fabuleux rayons et répand la promesse de la vie dans les coeurs tourmentés des hommes.
il la regardait ainsi, le genou toujours posé au sol. (heureusement il a des genouillères...)
Il lui dit :

Aragorn : "Je reviens de l'assemblée du seigneur Fangorn. J'ai vu les représentants des peuples de la terre, j'ai vu votre père ma mie, j'ai vu des hauts représentants des elfes.
Mais j'ai aussi vu les seigneurs noir qui se sont installés en Mordor et qui domine les terres sombres.
J'ai peur que la guerre ne revienne bientôt sur nos terres paisibles..."

[Rolala, je m'en veux de reprendre ma place du coup... J'espere être àla hauteur de ton talent Ness!]

La reine ressentait au plus profond de son âme la tension de son époux...
Il était si dur pour elle de se dire qu'une fois de plus le coeur de son aimé était tourmenté... ^
Plongeant son regard dans le sien et le forçant à la regarder, elle lui dit

Arwen: "Ô mon tendre amour... J'aimerais tellement pouvoir vous dire de ne point vous tracasser, que tout ira pour le mieux... Mais je me sens obligée de vous avouer que j'ai moi aussi ressenti un vent de guerre se rapprochant terriblement de notre temps..."

[Lol! Mais je vous en prie! Je suis contente d'avoir pu vs rendre service! Pour tout dire, c'est pas facile qd mm de jouer le perso de quelqu'un d'autre! loool! Bon retour dans nos rangs Arwen! ]

[Hj : oui bien revenu Arwen ! Happy...Ness ! Nice to see you again ! ]

Aragorn laissa son regard bleu plonger dans le jais brillant des yeux d'Arwen.
Les regards étaient si intense, que l'azur et le noir semblait vouloir se mêler, comme si les âmes du roi et de la reine cherchaient à traverser leur miroir pour fusionner en une seule pensée.

Aragorn sourit. Contempler la beauté parfaite de sa femme adorée était pour lui un apaisement pour son coeur troublé. Chaque trait, chaque ligne, chaque courbe de ce visage aimé arrondissait et adoucissait son esprit aux pensées rendues anguleuses par les soucis de sa charge...

Aragorn : "Vous l'avez sentie ma dame, vous aussi... Comme autrefois lorsque la guerre de l'anneau a commencé...
Vous êtes liée charnellement à cette terre du milieu et ressentez lorsqu'elle est en danger..."

A cet instant Aragorn avança doucement,toujours à genoux.
Il se pencha alors et plongea sa tête dans les plis de la robe d'Arwen, plaquant sa joue sur son ventre dont il sentait la douce chaleur à travers le tissu délicat.

Aragorn :(il murmure en langue commune lol) "Oh Arwen ... Je ne pouvais avoir d'autre reine que vous, chaque jour que je passe dans la royauté me le montre un peu plus...
Sans vous je serais à jamais resté ce Rodeur du nord sans patrie et sans but..."

Se penchant légerement vers son époux, Arwen glissa sa main dans ses cheveux avant de laisser descendre ses longs doigts jusqu'a sa joue l'obligeant à la regarder encore une fois...

Arwen:"Vous souvenez-vous?A si i-Dhúath ú-orthor, Aragorn... Ú or le a ú or nin...
Ceci est toujours vrai mon tendre amour... Tant que nous serons ensemble, l'ombre ne nous atteindras pas."

[traduction: L'ombre n'a pas encore étendu son emprise Aragorn, ni sur moi, ni sur vous...]

[Hj : merci pour la traduction ]

Aragorn aimait le contact de cette main. Il aimait aussi qu'Arwen le contraigne à la regarder, dans ce jeu de douce domination auquel se livre les gens qui s'aime, Aragorn se laissait souvent porter parce qu'il savait qu'Arwen était son meilleur guide autant qu'elle était sa femme.

Aragorn : "Oui ma douce... Elle ne nous atteindra pas. Ni nous, ni nos royaumes... Parce que nos serments sont plus solides que les machinations des traitres et les périls que les mauvais hommes et les vils créatures . J'ai fait serment de les protéger, lorsque je l'ai fait, je l'ai fait en notre nom à tous deux..."

Il se leva soudainement mais sans brusquerie. Il garda ses mains serrées sur celle de son épouse et la regardait dans les yeux.

Aragorn : "J'ai besoin de votre conseil sur plusieurs questions concernant nos royaumes..."

Arwen recula d'un pas et observa intensement son époux... Il avait l'air extenué. Il était malgré tout grand temps qu'il fasse une pause...

Arwen: "Parlez mon amour... Je suis à votre unique service."

[Hj : lol c vrai qu'il est naze le pauvre Aragorn, surmené même .]

Aragorn : " Lors de la rencontre des représentants des peuples dans la forêt de Fangorn, bien des choses se sont produites...
Nous avons rencontré Galdarith et Nergal, seigneur du Mordor qui sont restés obtus et résolus à nous demeurer hostiles.
Mais le seigneur Araldarion est aussi venu. Au début il a utilisé tous les argutis et artifice d'un représentant du mal, mais à la fin de la rencontre, alors que je m'étais absenté pour secourir des elfes en danger, il s'est produit quelque chose en lui... Je crois qu'il a pensé que son frère Nergal l'avait trahi, et il est venu à moi pour me demander miséricorde.
Je lui ai dit que les portes du Gondor seraient toujours ouverte à ses enfants enfants égaré désireux de retrouver leur patrie.
Mais sur la route j'ai réfléchi et j'en suis venu à douter...
Je doute de l'attitude à adopter... est ce si sage d'accorder sa chance à ceux qui ont trahi et tué tant de leur frère ?
La miséricorde peut elle être la marque du roi que je suis, ou bien dois je être implacable dans l'exercice du châtiment des traitres ?
J'ai besoin de votre précieux conseil madame, quel sorte roi dois je être ?"