La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 * En compagnie de mon amour perdu *

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Nérond Ossian Homerick

Nérond Ossian Homerick


Nombre de messages : 62
Age : 45
Race, Pays : Hobbit, La Comté, La Grenouillère ^^
Metier : Barde, poète et écrivain, philosophe ?
Date d'inscription : 16/09/2008

Qui suis-je?
**Citation personnelle**: "Du sublime au ridicule...il n'y a qu'un pas!"
**Aime/N'aime pas**: Aime toutes les nourritures possibles et imaginables ( charnelles et spirituelles ), et n'aime point ... l'eau ^^

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MessageSujet: * En compagnie de mon amour perdu *   * En compagnie de mon amour perdu * EmptyJeu 25 Sep 2008 - 8:13

Une fois de plus, ce jour, le soleil brillait de mille feux au dessus de la Comté et ses divins rayons parvinrent a transpercer les épais nuages d’automne qui tentaient de faire barrage . Ceci, aussi sûrement qu’une épée elfique transperçant un bloc de rocher de part en part . Un énorme cumulus se partagea en deux, avant de se disloquer lentement, et la lumière aveuglante de l’aube naissante perça définitivement le mur cotonneux. Une fois de plus, cette clarté bienfaisante surpassait les derniers vestiges de la nuit , renvoyant dans l’obscurité, dans le néant , les ombres et les « démons » maléfiques . Les brûlants rayons de l’astre solaire s’abattirent, alors, résolument sur les vertes vallées : illuminant les champs de blé, redonnant vie et éclats aux vastes forêts giboyeuses, éclairant et réchauffant sans faiblir les maisonnées encore « engourdies » du brave peuple hobbit . Noyant ainsi toute la Comté dans une bulle lumineuse apaisante, pour le plus grand plaisir des habitants, semi hommes ou animaux . Les oiseaux se mirent, alors, a chanter la gloire de cette nouvelle journée, tandis que les fleurs des prairies semblaient se redresser à vue d’œil sous l’effet bénéfique de ce triomphe, de cette apothéose de lumière et de couleurs. Une très légère bise venant, en outre, ajouter un petit air "flûté" à l'ensemble : à ce véritable "concert" de dame Nature . Une fois de plus, le jour se levait et la terre renaissait .

Le lieu dit la Grenouillère ne fut pas plus « épargné » que le reste du pays hobbit, et la cabane du barde Nérond subit elle aussi les assauts bienveillant de ce soleil d’automne . Un rayon incandescent frappa violemment l’une des fenêtres des lieux : il fit miroiter la lucarne à n’en plus finir qui elle-même ne tarda point a "réverbérer" l’éclair lumineux vers la couche du sieur Homérick .


« Par la barbe du taureau … mugissant ! "


Le frêle poète se leva d’un bond sur son séant et pesta sans retenu : s’il y avait bien une chose qu’il détestait c’était les réveilles aussi … désagréables . Nérond se laissa, aussitôt, retomber  avec nonchalance dans son lit moelleux à souhait, les bras en croix, un large sourire béat sur les lèvres . Il ferma les yeux et soupira d’aise . Le petit barde allait se rendormir quand un couinement atroce retentit : un horrible cri de cochon . C’était Poléon l’animal de compagnie de notre bon hobbit : il réclamait bruyamment sa pitance . Nérond se réveilla de nouveau mais plutôt que de se lever s’enfonça davantage dans ses couvertures, se retourna paresseusement dans son lit , et plaqua son oreiller sur ses ouïes . Il maudissait ce coquin de porcin, et en vint même à se promettre de « s’occuper » de lui très prochainement . Puis un bruit, un coup fit trembler le "mur" sud de la cabane : Nérond se redressa, enfin, totalement éveillé désormais .

«  Qu’est-ce que c’était ? ! « 

Murmura-t-il dans un souffle, aussi effaré qu’inquiet .


Un autre coup de butoir le fit sursauter, mais cette fois le barde comprit aussitôt de quoi il s’agissait :

* Pommélia *

La petite écurie des lieux jouxtait le mur sud de « l’habitation », visiblement la fringante ponette avait elle aussi très faim . Il est vrai que Nérond se levait plus tôt d’ordinaire. D’ailleurs, son estomac également, criait littéralement famine, alors … d’un bond il se retrouva sur ses pieds velus . Drapé dans les couvertures : il s’approcha fièrement d’un miroir en pied et affecta une posture de circonstance, après avoir rejeté un ban de sa blanche couverture ( en laine de mouton ) , derrière son épaule . Tête droite, regard altier, un sourire ravageur éclairant son visage, une main plaquée sur son torse peu développé, il déclara, sans aucune vergogne :

«  Quel artiste … Naquis avec moi ! « 

Un concert de cris lui fit écho : Poléon grognait comme un "fauve" et Pommélia commençait elle aussi a donner de la voix en hennissant :


«  Paix ! J’arrive !! « 


Nérond alla donc s’habiller en quatrième vitesse, puis ne manqua pas de se rendre au puits tout à côté afin d’y faire ses ablutions du matin . Ceci fait, ce qui acheva de réveiller pleinement le barde, celui-ci se dirigea vers ses cuisines . Il fouilla dans son garde manger en maugréant, puis s’empara d’une sorte de grosse écuelle, dans laquelle il disposa un certains nombre de victuailles ( pommes de terre, navets, tomates, pain, et … un œuf pourri ( ? ) ). Pour ensuite s’empresser d’aller livrer tout cela à ce damné Poléon . Nérond sortit de chez lui . En voyant son maître, le cochon vorace, qui était aussi dodu que peut l’être un porc bien nourri, fit le tour de son enclos en s’activant comme un hamster dans sa cage . Ou … comme un chien faisant la fête à son propriétaire . Le barde lui donna son déjeuner en esquissant un sourire las . Mais Nérond n’eut guère le temps de souffler : une nuée d’oiseaux vint se poser sur les barrières de l’enclos, en suppliant de leur chant déchirant, le hobbit de leur donner à manger .

*soupir*

Le poète jeta un morne coup d’œil à l’écuelle puis projeta les miettes et autres résidus au sol : les volatiles se ruèrent sur leur repas .

Enfin Nérond se dirigea à présent en direction des écuries, tout en sifflotant .

Il se saisit d’une sorte de fourche à trois dents, puis pénétra dans l’antre de Pommélia . Celle-ci, encore surexcitée peu avant, s’apaisa dès qu’elle aperçut son nouveau maître . Nérond flatta quelque peu la ponette, en passant et alla quérir un peu de foin à l’extérieur. Il revint et servit généreusement le fier animal . Le petit barde pouvait ( enfin ) souffler, il caressa encore un peu sa chère amie à quatre pattes … Puis retourna chez lui, à l’intérieur, afin d’y déjeuner lui-même ( le premier petit déjeuner du matin ! ) . Les oiseaux étaient partis comme des « voleurs » et ce brave Poléon ronflait déjà, couché sur le flanc . Avant de franchir le seuil de son modeste foyer, Nérond s’accouda à la barrière de l’enclos et considéra le pommier, qui trônait depuis toujours en ce lieu . Il eut un regard triste pour le monticule couvert de quelques fleurs desséchées … Un regard fixe, morne et triste au possible . Il ferma les yeux et croisa les bras, maintenant adossé à la barrière . Le barde soupira bruyamment et un léger vent d’automne se mit a souffler, comme pour répondre à l’expiration empreinte de mélancolie, du poète … maudit ( ? )

"Pourquoi ?"

Murmura-t-il uniquement pour lui-même .

"Pourquoi eut il fallut qu’on te ravisse à moi , Tripacia,

Pourquoi ?


Alors que la moindre de mes pensées n’était que pour toi,

Pourquoi ?


Le destin, versatile, décida-t-il de te frapper aussi durement ,


J’aurai tout enduré pour te préserver, même ce châtiment,

Pourquoi ?

N’ai-je point la volonté de vivre pleinement

Ni même le courage de trépasser dignement ,

Pourquoi ?

Ne puis je me résoudre a t’oublier, mon aimée,


Et ainsi tourner le dos à mon passé, te quitter,


Pourquoi ?

La mort, cruelle, t’arracha-t-elle à moi, Tripacia ,

Alors que j’eus tout offert, tout !, pour te sauver, même … mon trépas !  

Pourquoi ? "



*Hum, je divague .

Et ne suis même pas inspiré … *



Le vent se leva . Souffla davantage . Faisant ainsi frémir les feuilles prêtent a tomber du pommier .


Et Nérond, toujours les yeux clos, et humides , pressentit , étrangement ce qui allait suivre .

Il tourna de nouveau son regard larmoyant vers la "tombe" et …

Presque toutes les fleurs furent emportées et chutèrent sur le sol, pour aller rouler un peu plus loin .

Seul le sifflement lancinant du léger vent sur la prairie venait troubler le silence assourdissant qui régnait ici .

Une minuscule larme perla à l'oeil du hobbit, une bourrasque passagère l'emporta .

Le vent baissa progressivement en intensité et Nérond, sans même s’en rendre compte lui-même, était déjà au pied du monticule et tomba à genoux .

Ferma les yeux …


Et pria, en silence .


La brise était totalement retombée et le divin soleil se mit à briller comme jamais .


Dernière édition par Nérond Ossian Homerick le Mer 15 Oct 2008 - 21:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: * En compagnie de mon amour perdu *   * En compagnie de mon amour perdu * EmptyMer 15 Oct 2008 - 15:32

hj : Bon, post à la suite qui veut, et après un dernier monologue je m'en vais à la rencontre d'Elboron, en quelque part ...
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