La cérémonie

[Hj : y a Arald qui va essayer de rejoindre le conseil, et y a Fangorn qui revient pour me parler des homme trouvés dans la forêt alors je vais jouer la montre arf ]

Aragorn sourit. Il avança d'un pas qu'il essaya de rendre le plus assuré possible vers Kod Ultor.

Arrivé à environ un mètre de la dragonne, il resta un instant à contempler la magnifique cuirasse d'écailles dorées qui recouvrait son corps. Il observa avec intérêt ses vastes ailes, se demandant comment un être à l'aspect aussi solide et puissant pouvait s'élever dans les airs comme les frêles oiseaux aux os légers.

*Aragorn : "Par quel prodige... C'est tout simplement fascinant."*

Il voulu caresser la dragonne de sa main, mais il se retint. Il n'osait pas encore la toucher, il lui demanda :

Elessar : "Vous parliez de désir seigneur Ultor ? Quelle sorte de désir ressent-on lorsque l'on se meut au milieu du ciel ?"

Un désir inégaléque. L'air glisse sur le corps comme l'eau des montagnes vous rafraichit votre peau.
Dans les cieux, vous désirez continuer à rester auprès des nuages et des étoiles, ressentir leur chant éternel. Le désir de voler, c'est plus qu'une liberté, C'est...
Elle refléchit
Un désir si impétueux qu'il est difficile de continuer de l'expliquer. Je crois qu'en comparaison pour l'Homme, le désir correspondrait à ce que vous appelez de l'extase

Un bruit de sabot se fit entendre...On pouvait à présent voir une masse noir qui se dirigeait vers l'aurée de Fangorn. La Lune brillait et éclairait Arda de son éclat...

On pouvait distinguer à présent des cavaliers en armures et un orque chevauchant un warg...
Ils mirent pied à terre du moin les cavaliers car l'orque tomba, lui, face contre terre...

Ils partient en direction du centre de la forêt, difficilement car les rayons de la lune parvenaient difficilement à traverser les hautes branches des arbres centenaires se trouvant là...

Sur le chemin Araldarion se rapprocha de Graganos...

"Ecoute moi bien...Tous les gens qui seront présent à ce conseil doivent croire que tu es le chef de la vallée de Morgul...Après la chute du Roi Sorcier, tu as réunis les orques que tu as rallié à ta cause...
Nous sommes en guerre tous les deux car tu désire me prendre les plaines du Mordor que moi je défends pour qu'elle reste au service de Galdarith et de ma cause...

Contente toi de bien mettre cette idée dans ta tête...Il doit avoir suffisament de place pour que tu te rappelles tout cela...
Dans le cas contraire, je saurais trouver un moyen de faire répéter chacun de mes mots par la suite...Ainsi qu'à ta bande de couard...
Un rat de ton espèce doit bien savoir mentir et dire qu'il est plus qu'il n'est...
Car c'est ce que vous faites toujours, vous, les orques...Vous vous croyez fort et malin alors que vous n'êtes que de vulgaire pantins sans cervelle juste bon à mourrir pour les hommes et notre gloire...

Mais....Si tu joue bien ton rôle, je serai indulgent et tu pourra exercer de l'autorité sur les êtres de ton espèce qui sont à mon service...
Mais gare à toi...N'essais pas de me doubler ou il t'en cuira..."

Ils arrivèrent près d'une lisière éclairé de flambeau ou des sièges étaient placés là pour les membres du conseil...
Les hommes d'Araldarion s'arretèrent à une centaine de mètres et Araldarion fit prendre un chemin différent à Graganos...
Il s'avança vers un siège puis, avant de s'assoir, dis :

"Je me nomme Araldarion et je suis celui qui prend à présent les décisions pour les plaines du Mordor et des hommes s'y trouvant...
Je suis ici en paix du moins dans mes gestes car vous tous ici présent n'êtes pour moi que des êtres vils qui servent ce qui s'appellent eux même Valar..."

Il jeta un regard à l'assemblée puis s'assit sans dire un mot de plus, attendant inquiet la venue de Graganos...Car Araldarion craignait que Graganos se soit dérobé à sa tache car même si il était surveillé par ses hommes et qu'il était tué, ses plans en seraient totalement modifiés et il serait en grand péril...

Kod Ultor Avait vu l'homme sombre arrivé et s'asseoir, un regard plein de mépris dans les yeux.
*Il empeste le mal*
C'est avec peine qu'elle se retenait de retrousser ses lèvres pour laisser paraître ses crocs.
* Cette assemblée est la quiètude même. Il est ici pour parler paix.*

Juste avant qu'Araldarion n'entrât, Aragorn se trouvait quelque peu plongé dans la perplexité.
Il se demandait ce que la dragonne entendait par "extase".
La vie d'Aragorn ne l'avait jamais amené à connaitre une sensation que l'on pourrait qualifier par un mot aussi surprenant. Une vie d'errance et depuis dix ans une vie à porter sur ses épaules le destin des hommes de la terre, même si le bonheur n'en était pas absent, il n'y voyait rien qui l'eut jamais amené si loin dans les sensations...

Ses yeux parurent un instant perdus dans ses pensées, puis il vit que l'étoile du soir s'était mise à briller fort.
Il baissa la tête pour la regarder et sourit parce qu'il comprit le sens de son éclat.
Il s'adressa mentalement à l'étoile du soir comme à sa dame :

*Aragorn : "Pardon ma mie... Comment n'y ai-je pas songé plus tôt... L'extase pour un homme ne peut se vivre seul...
Je doute que ce sentiment de voler soit comparable à ce que me fait ressentir notre amour, mais puisque vous semblez y tenir, je fais mienne votre définition de l'extase, ma douce, merci..."*

Il fut content que l'étoile du soir, une fois encore, fût venu à son secours dans une circonstance délicate. Cette définition de l'extase lui convint tout à fait.
Revenant de son débat intérieur, il eut l'air gai d'un homme qui a trouvé des réponses à ses questions et levant les yeux vers Kod Ultor lui dit simplement :

Elessar : "Alors ce doit être merveilleux de voler..."

A ce moment précis, Araldarion fit son entrée.
En apercevant le seigneur sombre vêtu de métal, son visage se rembrunit, ses traits redevinrent plus durs comme lorsque Galdarith était là.
Il se redressa et pris une posture royale.
Il écouta avec un visage impassible Araldarion se présenter et ne détourna pas les yeux du nouvel arrivant lorsque la réponse de Kod Ultor fusa.
Puis Aragorn, fronçant les sourcils, lança à Araldarion de sa puissante voix de roi :

Elessar : "Vos paroles sont de fiel et de fatuité mêlés, comme tous les seigneurs qui se partagent les noires terres du Mordor...
Bienvenue seigneur Araldarion, vous arrivez bien tard mais si vous venez en paix, alors vous la trouverez en ces lieux, demeure du seigneur Sylvebarbe qui est absent pour l'heure."

Le regard d'azur qu'il fixait sur Araldarion se fit plus froid que l'acier.

Elessar : "Appelez comme il vous agrée le roi des hommes libres de la terre, mais dispensez vous je vous prie d'insulter les seigneurs représentants des elfes qui existaient sur cette terre avant que vous et moi ne soyons seulement l'idée d'un grain de poussière..."

Graganos prit le chemin que les hommes d'Arladarion lui avaient indiqué.

Au moment où il s'engagea dans le lugubre et peu attrayant sentier, l'un des sbires d'Araldarion lui lança :

Soldat : "Et ne vas pas t'écarter du chemin abruti ! Les arbres ici n'aiment pas les visiteurs, surtout ceux de ta race..."

Et il s'esclaffa en regardant Graganos disparaitre dans un lacet caché par un grand chêne hêtre.


Graganos n'en finissait pas de ruminer depuis qu'il avait mis pied à terre : rien n'était allé comme il avait voulu depuis qu'il avait bouffé Crogh. Il en arrivait presque à regretter le fouet de ce grand imbécile, le jugeant préférable à ce dans quoi il se retrouvait embarqué maintenant.

Le dos vouté, regardant avec des grimaces de dégout ce qui l'entourait, Graganos avançait lentement, ses pieds collant à la boue humide du sentier ce qui ne manquait pas de l'agacer un peu plus à chaque pas.
Même si sa perception en était grossière, il ressentait parfaitement l'hostilité des arbres autour de lui.
La moiteur de l'air ne le dérangeait pas vraiment, mais l'ambiance ici était "malsaine" pour un Orque, ce qui l'effrayait tout en l'énervant.
Une chose cependant était intacte et inentamée : sa haine.

La haine de tout : des arbres qui le méprisaient, de la boue qui lui collait aux semelles, des imbéciles de sa bande sur qui il rejettait la faute de la rencontre avec le seigneur sombre parce qu'ils courraient trop lentement, du warg borgne qu'on lui avait donné, des hommes d'Araldarion qui se moquaient de lui et surtout d'Araldarion lui même avec ses plans auquels il ne comprenait rien.
Certes, il aurait pu essayer de filer, mais sa bande était en otage, et un orque sans sa bande est aussi dénudé qu'un warg imberbe au milieu du grand désert de glace du nord...
En plus s'écarter du chemin était une mauvaise idée vu qu'il n'était pas très bien vu par les habitants du coin.
Il se jurait qu'il reviendrait avec une grande hache pour couper tout ça dès qu'il aurait quitté cet enfer vert.
Graganos était très fort pour monter des plans de vengeance qu'il ne réalisait jamais...

Il se contentait donc, tout en avançant, de se réciter la leçon qu'Araldarion lui avait apprise. Même s'il n'avait aucune confiance dans les promesses de l'homme, il n'avait pas trop le choix vu les circonstances.

*Graganos : "J'ai récupéré le pouvoir sur la vallée de Morgull avec mes bandes d'Orques quand le roi sorcier est mort. Je suis le nouveau seigneur de Morgull... je suis le nouveau maitre de Morgull... je suis le nouveau seigneur de Morgull..."*

Soudain il cessa de marcher et regarda ses mains et ses bras noueux. Il y avait une petite flaque d'eau pas encore boueuse sur le sol du chemin non loin de lui, il s'en approcha et commença à se regarder dedans.
Après quelques secondes d'une observation déprimante de ses traits difformes, il se redressa brusquement et se mit à crier d'une petite voix stridente dans le dialecte de son espèce d'Orque :

Graganos :" EST CE QUE J'AI LA TETE D'UN SEIGNEUR DE MORGULL MOI !"

Et il donna un grand coup de pied rageur avec sa botte renforcée de métal dans une racine qui pendait au dessus de la flaque.

Un sourd grognement se fit entendre dans la forêt depuis les arbres, des crissements de feuilles hostiles entourèrent Graganos qui recula de peur.

Entendant gronder partout les troncs autour de lui, il s'enfuit en courant en prenant bien garde à rester au centre du chemin, mais prenant tout de même la route qui menait au conseil...

[HJ : voilà, j'attends un peu que tout le monde aient réagi à l'arrivée d'Araldarion pour faire entrer l'orc au conseil lol ]

Nessameldë vit arriver le Seigneur Araldarion et l'entendant ainsi se présenter, s'adresser à eux et parler en des termes injurieux des Valars, son sang se mit à bouillir une nouvelle fois.

"Monseigneur... Cette assemblée venait justement de décider une chevauchée vers vos terres noires dans le but de discussions approfondies sur vos projets vis à vis des Peuples Libres... Mais puisque vous etes ici, inutile de nous déplacer!"

Sa voix était sèche et elle s'efforçait de rester courtoise. Décidément, les Seigneurs Noirs ne cessaient de les précéder dans leur volonté!

*Espèrons qu'il n'en sera pas toujours ainsi et pour tout..."

[Damned! j'aurais bien vu du pays mwa! mdrrrrr!]

Avant l'entrée du seigneur noir, Elrond répondit à Nessameldë :
Vous pourrez, si vous le souhaitez, dormir cette nuit à Fondcombe, dame Nessameldë.

Puis, il porta son regard sur le seigneur Elessar, ainsi que sur la dragonne, un sourire léger au lèvre, comme si il avait pu connaitre les pensées du roi.
A l'instant où Araldarion entra, Elrond l'observa, il écouta attentivement sa présentation. Il écouta la dame de la Lorien, à priori blessé par les paroles d'Araldarion. Elrond préférait écouter, que de prendre la parole, pour l'instant.

sylvebarbe revenait dans la chambre des ents pour enlever tout ce qui etait des chaises et autre objet mit en place pour le confort des hommes et des elfes .
il revenait en chantant doucement , content d'avoir eliminè quelque orques de plus quand il vut qu'aucun visiteur n'etait partie .
il leur dit sympathiquement

" mesdames et messieurs , ce n'est pas que je n'apprecie pas votre visite mais il va me falloir faire des choses avant notre depart et il y a aussi ... oh ! "

il n'avait pas remarquè le nouveaux visiteur , il le regarda longuement et alla vers ses deux compagnons ent , ils se dirent quelque chose en entique puis quelque temps après , sylvebarbe revint vers l'assemblè et dit

" seigneur araldarion , nouveau dirigeant de mordor , que nous vaut cette , houm ! , sombre honore ? "

[Hj : hé hé hé, je suis très vilain alors j'attends une réplique d'Araldarion et je fais entrer la vedette Graganos lol
Kod : oh non ne t'en vas pas ! Maintenant Aragorn a trop envie de faire son baptème de l'air
Ness : Y a rien qui nous empêche d'aller quand même en ambassade en Mordor : sylvebarbe a bien dit que nous devions aller trouver ses habitants (engagez vous vous verrez du pays qui disait !) ]

Aragorn vit revenir Meldamiriel et Sylvebarbe avec contentement : on est jamais trop face à un seigneur sombre.

Il remarqua que Sylvebarbe portait deux hommes dans ses branches qui faisaient office de bras.
Il se contenta de le remarquer mais sans rien montrer de sa surprise pour ne pas laisser apparaitre la moindre faille devant Araldarion.

*Aragorn : "Le conseil se doit de montrer visage ferme et imperméable. Il se glissera dans la moindre des fissures ou étrangeté qui apparaitra."*

Après de brefs signes de tête pour saluer les revenants, il revint à fixer Araldarion de ses yeux froids.

sylvebarbe , devant l'apparition du seigneur sombre avait oublier les deux homme gondoriens qu'il avait dans les mains .

il regarda araldarion

" que venez vous faire ici , vous aviez peur que l'on vous rende une petite visite donc vous avec fait l'immense effort de vous deplacer "

il battit des mains et sans le faire exprès , il projeta les deux hommes contre deux arbres .
il emit un " oups " et alla les chercher , il les reprit dans ses mains et alla jusqu'au roi de gondor ou il dit

" roi , je crois que ces hommes son a vous "

il les posa delicatement au pied du roi . les deux homme qui n'avait deja pas l'air en bon etat de retrouverent a moitiè mort au pied du souverain .

"Si je me suis déplacé, c'est tout simplement parce que ce conseil parle de l'avenir de la Terre du Milieu et que comme vous ici je réprésente un groupe d'être ancré dans un territoire...

Je pense avoir autant le droit d'être ici que chacun de vous encore que certain n'ont rien à faire dans une forêt..."
Il jeta un rapide regard au dragon, stupéfait car il n'en avait encore jamais entendu parler...

Quoi qu'il en soit je suis venu ici en tant que représentant et je n'accepterait plus les questions, aussi futiles soit elles, d'un être qui se dit neutre et qui pourtant en qui on dénote un vrai penchant pour certains...

Je suis ici en paix donc ne venez pas, vous qui vous donnez le droit de faire des rassemblements, me dire que j'ai peur de chose qui sont loin d'occupé mes songes..."

"Puit-je savoir ce que font deux soldats du roi du Gondor ici, alors qu'il ne doit y avoir que les représentants et aucune force militaire aussi faible soit elle ? Car ceux sont là les conditions de tous conseil honnete qui se respecte..."

Araldarion commença à penser qu'il ne fallait plus essayer la provocation car il se comprit que la neutralité des gens rassemblés ici ne valait pas grand chose et de plus il était nettement inférieur en nombre...
D'autant plus que Graganos ne se montrait pas...

sylvebarbe se mit dans une colere folle , il tapa du pied et cria d'un voix qui faisait penser a un cor .

" ecoutez moi , homme sombre , j'ai sauvè ces hommes de vos orques qui empeste le mal , alors je vous retourne la question , que font des orques en fangorn ! "

il rugit et essaya de reprendre son calme

"Mes orques ? Vous êtes très mal informé viel arbre...L'age sans doute...
Je crois qu'il va falloir que j'éclaircisse quelques points...
Je ne suis pas le seigneur des orques. Cette racaille est d'ailleurs mon seul ennemis par les armes sur cette terre...

J'aimerai bien en venir à bout seulement je dois toujours rester sur mes gardes à cause d'idées toutes faites comme on peut le voir dans le cas présent...
Vous ne verrez aucun de mes hommes aux alentours de Minas Morgul...Seulement des orques...Vous n'avez qu'a y envoyer une ambassade pour vérifier...

Quant à moi j'essais seulement de récupérer ce que le seigneur Galdarith m'a confié et où je veux m'installer durablement en fondant un territoire prospère pour pauvre famille déchu...
Les orques nous narguent sans cesse et essaient de prendre les plaines et nos forteresses...
Ne croyez pas que si vous ne recevez aucune attaque c'est parce qu'ils vous craignent...
Nous livrons bataille sans cesse par les empécher d'avancer et d'empieter sur les territoires libres de la Terre du Milieu...

Nous avons dû mettre nos familles à l'abri dans des cachettes en Ered Lithuin...Et vous devez vous douter que ce n'est pas un lieu pour éléver des enfants...
Alors bien entendu ils apprennent le plus tôt possible l'usage des armes et ils deviennent des hommes d'armes ou des bandits car leur haine est grande...

Vous...Les vétements de qualités et la nourriture saine est courante chez vous...Vivant des cités imprenables ou cachés, vous ne vous souciez guère de ce qui se passe dans les terres sombres où la vie est un calvaire pour les hommes...
Depuis la chute de Sauron et la fin des Nazgûl, les orques ont élis un chef ou du moins c'est ce qu'ils racontent...Un rat puant de Morgul oui ! N'avez vous jamais entendu parler de Graganos, l'orque sanguinaire ?
Ce chacal nous prive de notre liberté et de la paix que nous souhaitons avant tout...

C'est pourquoi je ne vous porte pas dans mon coeur, vous qui laissez des hommes libres et leurs familles mourrir par l'engeance de Morgoth soi disant qu'ils veulent vivre libre sur des terres mal fréquenté à une époque...

Ne vous étonnez pas que parfois certains de mes hommes tendent des embuscades aux gens de Gondor par jalousie plutôt que par plaisir...

Il mit sa tête entre ses mains afin d'accentué la dureté de leur vie...Mais c'était surtout pour que l'on ne le voye pas sourir...
Car certainement il n'y avait pas d'homme aux alentour de Morgul vu que l'acces y est interdis dû aux risques d'intoxiction...
Il ne manquait plus que Graganos vienne revendiquer le trone de Morgul pour confirmer ses dires...
Il pensait bien qu'après cela le Gondor le laisserait tranquille pour un bon moment...

sylvebarbe regarda le seigneur sombre et dit

" permettez moi de doutez de vos paroles seigneur noir , mais nombreuse sont les perfidies des hommes de mordor et leur mensonge comme la montrer le seigneur nergal son sortit de sa bouche comme l'herbe sort de la terre !
permettez moi de doutez "

il s'eclaircit la gorge et dit

" quand au orque , j'ai grand mal a croire qu'il pose autant de resistance , vous n'avez qu'a lever le pied et les ... "

puis il regarda les jambes des autres menbres de l'assemblè et se tut , seul lui pouvait ecraser .
il eut une sorte de sourir honteux.

La dragonne avait plissé des yeux en entendant le discours d'Araldarion. Puis elle prit la parole
Au plus loin que j'arrive à me souvenir, j'ai toujours vu les orques obéir à des êtres méprisable tel que Sauron.
Trop perfides et trop orgueilleux de leur nature pour qu'ils réussisent à avoir un chef de leur race à leur tête. Ou alors ce prétendu chef est soutenu par un être plus puissant que lui.
Ils craignent ceux qui arrivent à les impressionner, et obéissent à ceux qui sont avides de pouvoir et de carnage. Quel plaisir pour eux d'exécuter les ordres d'un meneur démionaque pour ne laisser que sur leur passage sang et destruction.
Ses narines frémirent de dégoût rien que de penser aux orques
* Quelle race immonde*
Pourtant elle n'était pas du genre à haîr si fortement en pensée
Ainsi vous prétentez qu'ils ont un orque sanguinaire ? J'ai du mal à croire cela....

"Vous ne confirmez que ce que je viens de dire...
Sous pretexte que je vis en Mordor je suis un homme perfide à qui on ne peut pas faire confiance ?
Bien entendu je peux passer pour un homme dur mais c'est justement car la vie en Mordor n'est pas de tout repos...
Etre sans cesse aux aguets de peur qu'un orque vous tombe dessus par derrière pour se nourrir de vous et en plus subir la pression des seigneurs ici présents pour vous mettre à leur pied, je dois dire que ce n'est pas une vie facile...

Que savez vous des orques ? En Mordor vous n'iriez pas loin car vous serez instantanément brûlé car l'air y est sec et un feu prend vite...

Nergal est jeune et d'ailleurs il est venu ici se rendre compte de l'état de cette assemblée en parlant ainsi...
Et comment un esprit si peu receptif que le votre a pu se rendre compte si Nergal mentait ou non ?
Comme vous le dites si bien , premettez moi de douter de vos capacité...
Car aux dernières nouvelles, ce ne sont pas les Ents qui prennent les décisions d'Arda..."

Nessameldë n'y tint plus et lacha un petit rire:

"Qu'etes vous donc venu chercher ici Araldarion? Notre pitié? Vous trouvez votre vie misérable avec tous les pillages que vos créatures perpètrent à travers la Terre du Milieu? M'est avis que vos coupes et couverts sont plus fait d'argent que d'argile! Et sachez qu'il n'y a aucune excuse à la violence et à la persecution! Votre déchéance vous ne la devez qu'à vous meme et à votre corruption par les ténèbres..."

Décidément ces Seigneurs Noir avaient plusieurs facettes: Galdarith, la perfidie stratégique, Nergal, la brutalité pure et Araldarion, fin dispensiateur de mensonges.

"Mes créatures ??! Je ne laisserez pas les hommes de ma maison se faire traiter ainsi ! Pour qui vous prenez vous ?
Vous n'êtes en aucun cas supérieur à moi ! Ne venez pas prêcher la bonne parole à mes oreilles car venant de vous selon ressemnle plus à du poison...
La pitié ? Non...Ne croyez pas que j'ai besoin de vous...Moins je vous vois, mieux je me porte. J'aimerai juste que vous me laissiez mener ma vie comme je l'entends et récuperer ce qui m'appartient : la partie sud du Mordor que ce que l'ont peu appeler créature m'ont voler...

Vous parliez de violence...Mais que comptiez vous faire ? Mener une ambassade pour me convertir afin que votre conscience soit en paix ?
Et que croyez vous que j'aurai dis en voyant venir cette ambassade ?
Vous ne seriez pas entré en Mordor...
Mais dites moi si je me trompe...Vous ne vous seriez pas arreté là n'est ce pas ?
Vous auriez pris les armes disant que je suis une menace qu'il faut anéantir...Et c'est cela que moi j'appelle la violence...
N'essayez pas de passer pour une fervente de la paix car votre peuple a bien été celui qui a fait le plus de guerre et de victimes...

Et vous seriez arrivé à mes portes avec une grande armée comme il a été si souvent le cas jadis...
Occupé à récupérer par le soulèvement des orques vous m'auriez fait me prosterner à vos pieds pour me soumettre"

hj : Laissons Graganos arriver pour calmer la tension^^

Aragorn ne s'était guère mêlé des premières discussions qu'avaient provoqué l'arrivée d'Araldarion car il s'occupait des deux hommes blessés que l'Ent avait déposé à ses pieds.
L'un des deux était mourrant, l'autre avait plusieurs os brisés et des plaies purulentes couvraient leurs corps.

Il se contenta de mumurer lorsqu'il entendit Araldarion se plaindre de la présence de soldats :

Elessar : "Comment peut-on oser appeler des hommes mourrants une force armée... Décidément vous ne respectez rien pas même le repos des braves..."

Pour les écarter du tumulte du conseil, il les prit tendrement dans ses bras comme il l'aurait fait avec ses propres enfants et les amena l'un après l'autre à l'écart du conseil.

Il leur prodigua quelques soins rapides en apposant ses mains de roi guérisseur sur les plaies les plus hideuses, accompagnant ses gestes de quelques prières magiques en elfique murmurées du bout des lèvres.
Il ne fut détourné de l'attention qu'il leur portait que par un étrange bruit de pas métallique et saccadé sur un sol boueux, des pas d'un être qui ne devait pas mesurer plus d'1 mètre 20...

Juste avant la dragonne d'or répliqua calmement
J'ai jadis cotoyé....
Mais elle s'arrêta quand elle vit les geste du Roi du Gondor et comprit. Elle respecta cet instant. Puis elle sentit une odeur puante arrivée. Ses écailles s'hérissèrent

Ayant finalement trouvé son chemin en ne touchant plus aucun arbre et en se gardant de faire aucune station, Graganos fit son entrée dans la clairière du conseil.

A peine se fut-il rapproché qu'il avait porté sa main à ses yeux, tant la clarté qui y régnait le gênait.

Il poussa un grognement, digne d'un véritable chef orque :

Graganos : "Rahhh, maudite lumière !"

Il entra dans le conseil, complètement en aveugle : sa main difforme lui masquant les yeux.

Il tenta à plusieurs reprises de retirer sa main mais comme il n'y parvenait pas sans douleur, il y renonça et se résolut à demeurer comme cela.

Il avança ainsi totalement aveugle jusqu'à ce qu'il pensait être le milieu de l'assemblée.

Ignorant complètement l'identité de ceux à qui il allait s'adresser, et ne voyant pour ainsi dire absolument rien, il se tourna vers ce qu'il évalua comme étant l'endroit ou se trouvait les membres de l'assemblée.
Il commença à réciter sa leçon d'un ton qu'il sut faire à peu près ferme, malgré les montées vers l'aigu que prenait souvent sa voix :

Graganos : "Je suis Graganos, seigneur de Morgull. Je règne sur l'ensemble des bandes d'Orcs de la vallée depuis la chute du roi sorcier.
Tout le monde tremble devant mes hordes, je suis l'ennemi juré d'Araldarion et je viens pour ...
Enfin je suis ici... "

Malheureusement pour lui, si Graganos avait à peu près bien récité son texte, il n'avait pas très bien évalué à qui il parlait et surtout la direction dans laquelle il parlait...

En effet, au lieu de s'adresser à l'ensemble des membres du conseil, il avait involontairement pivoté vers la droite alors qu'il marchait vers le centre de la clairière (sans doute un reste de sa chevauché sur son warg borgne...) et il venait de faire ce beau discours non pas devant l'assemblée à laquelle en réalité il tournait le dos, mais devant une pauvre souche vide qui ne se préoccupait que fort peu des problèmes du seigneur de Morgull...

Ce fut une entrée qui eut été parfaite, s'il n'y avait eu ce léger détail qui la rendit parfaitement grotesque...

Regarda l'orc arriver, il le regarda bizarement lorsqu'il parla dos à tout le monde. Il décida malgré qu'il ne portait pas les orcs dans son coeur de lui venir en aide, il dit d'un ton un peu rieur car il ne put s'en empêcher :

Garganos, Seigneur de Morgull si vous nous parliez en nous regardant ce serait mieux, nous sommes ici... à moins que vous vouliez effectivement vous adressez à cette souche d'arbre ?